Mais qui est Pterry?

introduction au Disque Monde

Attention ! cet article n’est plus à jour puiqu’il a été écrit en décembre 1997. De plus, il contient un certain nombre d’erreurs, que je vous laisse découvrir par vous-mêmes…

Article tiré de l’Hippocampus (mensuel des étudiants de l’Ecole Centrale de Nantes) de janvier 1998.

DISCWORLD

De Terry Pratchett

Voyant que les articles sur divers livres et ouvrages littéraires foisonnent dans ce mensuel, j’ai décidé à partager avec vous ma passion : les livres de Terry Pratchett, dont l’oeuvre principale est indubitablement la série de romans du Disque-Monde, alias Discworld en version originale. Hé oui, il est incontestable que si le Pratchett traduit est agréable, il ne prend toute sa saveur qu’en version anglaise (et non américaine, je tiens à le signaler dès maintenant). Cependant, il est tout à fait concevable que l’initiation à Pratchett se fasse en français, les tomes non traduits pouvant être considérés comme des études supérieures…

Quatre événements quasi simultanés m’ont convaincu d’écrire ces lignes :

La parution des deux premiers tomes de la série, La Huitième Couleur et Le Huitième Sortilège, en livre de poche, chez Pocket.
La parution en VF de Moving Pictures (dont le titre est absolument ridicule et fait honte au traducteur… C’est Les Zinzins d’Olive-Oued — je sais, c’est pathétique…)
De l’autre côté de la Manche, la parution en livre de poche du vingtième livre de la série, Hogfather.
Toujours dans la perfide Albion, la parution du vingt-et-unième livre, Jingo.
Parlons du Disque-Monde. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un monde dont la caractéristique principale est d?être plat (oui, comme une pizza, mais avec des continents à la place des anchois), de tenir en équilibre sur les dos de quatre éléphants, qui eux-mêmes se tiennent sur le dos de la tortue cosmique, la Grande A’Tuin[1].

Il est peut-être nécessaire à ce stade d’informer nos lecteurs que Pratchett écrit des oeuvres fondamentalement parodiques et humoristiques. Cependant, contrairement à d’autres écrivains du même genre (comme Douglas Adams) le comique ne réside pas uniquement dans le décor ou les aventures absurdes qui arrivent aux personnages; ici le comique n’est pas du ressort du burlesque : il s’agit plutôt du différentiel entre le cadre incroyable et les personnages de tous les jours. De plus, les histoires sont tangibles et construites et il ne s’agit pas d’une succession d’épisodes comiques — attention, ceci ne concerne pas le premier livre, La Huitième Couleur, qui est en fait constitué de quatre nouvelles réunies dans une seule couverture, et même si elles sont dans un ordre plus ou moins chronologique, elles ne se suivent pas vraiment. A mon avis, La Huitième Couleur (alias The Colour of Magic) est de loin le moins bon livre de Pratchett…

A propos de Pratchett lui-même, le mieux est peut-être de citer la première phrase de la mini-biographie qui orne les premières pages de ses livres : « Terry Pratchett was born in 1948 and is still not dead ». Sinon, il n’y a pas grand-chose à dire de cet ex-journaliste, ex-attaché de presse pour un groupe de trois centrales nucléaires, et aujourd’hui écrivain à plein temps : « All this came to an end in 1987 when it became obvious the Discworld series was much more enjoyable than real work ».

On pourrait parler des heures du Discworld… Cependant nous allons essayer d’être brefs, et de faire le tour de l’univers Pratchettien en quelques pages (mieux que Philéas Fogg, qui mit 80 jours entiers à faire le tour d’un seul monde…).

  1. La géographie
    Le Disque-Monde est plat, et entouré d’une cascade éternelle, là où les océans se déversent dans le vide cosmique. Au centre du Monde, le Moyeu (Hub). Il s’agit de la région la plus froide du Disque, puisque la plus éloignée du minuscule soleil en orbite autour du monde. Là sont les Héros (des barbares vêtus d’un string en cuir noir clouté et de pas grand-chose d’autre), et le pic de Cori Celesti, au sommet duquel (quelque 8000 m quand même) se trouve Dunmanifestin, la Résidence des Dieux. Tous les soirs, la magie (force qui tient le monde en place, générée par la lente rotation du disque autour de son axe, ou plutôt de la friction qui en découle au niveau du contact monde / éléphants) se décharge par le Moyeu, ce qui donne l’Aurore Coréale (Aurora Corealis). Quatre continents : le Continent sans Nom, Klatch, le Continent Contrepoids et XXXX.

Le Continent sans Nom est le lieu principal des histoires du Disque. Il comprend les Plaines de Sto, la chaîne de montagnes du Bélier (Ramtops), les villes d’Ankh-Morpork, Sto Lat, Pseudopolis, la lointaine Genua. Il faut parler plus en détail d’Ankh-Morpork, cité-état, la plus grande métropole du Disque. En effet c’est là que se déroulent 75% des histoires… Cette ville a essayé de nombreuses formes de gouvernement, et a fini par choisir celui connu comme « un homme, un vote ». Le Patricien est cet Homme; il a le Vote. L’une des plus géniales idées du Patricien pour réduire la criminalité effarante d’Ankh-Morpork (bien que l’on parle plutôt de taux de suicide. Le suicide est très commun à Ankh-Morpork puisque se promener innocemment dans certains quartiers est assimilé à un suicide. Il faut donc être très attentif pour ne pas se suicider par inadvertance), a été d’institutionnaliser le vol, le crime, etc., au sein de Guildes. Il y a donc la Guilde des Assassins (devise : Nil Mortifii Sine Lucre, pas de mort sans payement), la Guilde des Voleurs, la Guilde des Marchands (comme les voleurs, mais avec moins de morale), la Guilde des Demoiselles à l’Affection Négociable (aussi connue sous le nom de Guilde des Couturières à cause de la propension qu’ont ses membres à donner « couturière » comme profession lors des recensements, malgré l’absence de toute aiguille à moins de cinq cent mètres de leur lieu de travail), etc. En contrepartie, les Guildes sont responsables du vol, meurtre, etc. dans les rues d’Ankh-Morpork. Par exemple, chaque année, le Patricien fixe un quota socialement acceptable de vols. De plus, une fois dérobées, les victimes reçoivent une attestation qui leur évitera de se faire voler à nouveau dans l’année. Il est donc possible de faire un modeste payement à la Guilde en début d’année et de pouvoir ainsi marcher tranquillement dans la plupart des rues d’Ankh sans souci (à part évidemment celui de se faire égorger par des membres de cette minorité qui ne fait pas partie d’une Guilde). Il faut toutefois signaler que la Guilde est responsable du vol, que celui-ci soit effectué par ses membres ou non; et comme ses méthodes sont plus expéditives que celles de la police locale, le Guet (en effet, ils vont voir les voleurs sans licence, les pendent, les égorgent, les écartèlent, les noient, les criblent de flèches, avant de les relâcher dans les rues de la ville, d’habitude dans de nombreux petits sacs en papier), ça marche plutôt pas mal.

Le Continent de Klatch consiste essentiellement en Klatch, le pays (ou plutôt l’Empire, capitale : Al-Khali), Omnia, lieu de la terreur religieuse (où en fait on a dépassé le stade de l’inquisition pour arriver à celui, nettement plus intéressant, de l’exquisition), où le culte du Grand Dieu Om punit de la Quisition (in + ex) ceux qui prétendent que le monde N’est PAS rond et en orbite autour du soleil. On y retrouve aussi le pays de Djelibeybi (désolé, je ne connais pas la VF) dont l’économie qui a longtemps dépassé le bord de la faillite est toute entière tournée vers la construction et l’entretien de pyramides, le pays d’Ephèbe, lieu de refuge pour tous les philosophes du monde (de petits homme en toge qui prennent souvent des bains, et qui oublient de se rhabiller après, ce qui expliquent qu’ils courent dans les rues en criant « Eurêka ! », ce qui signifie à peu près « Une serviette ! donnez-moi une serviette ! »). Il est intéressant de noter qu’Ephèbe est le seul endroit du Disque où on a inventé la démocratie, et où le chef est élu tous les cinq ans. Mais pour ne pas trop bouleverser les habitudes, ce chef a le titre de Tyran.

Le Continent Contrepoids est, pour schématiser, un mélange de Chine et de Japon. On y trouve la Muraille, la Cité Interdite, etc., tout comme les samouraïs… C’est un Empire démesuré et secret, où l’or coule à flots (et ne vaut rien, sauf peut-être pour étanchéiser les toitures), où l’on pense que ceux qui vivent à l’extérieur du Mur sont des fantômes vampires suceurs de sang. Il en découle un certain froid dans les relations internationales (ceci dit, vu que l’armée de l’Empire est impressionnante, personne ne s’en plaint). Cependant, une fois, un touriste venu de ce pays (avec lunette, chemise à fleurs et appareil photo — qui fonctionne grâce à un diablotin qui peint tout ce qu’il voit, très très vite) est venu visiter Ankh-Morpork (voir La Huitième Couleur).

On ignore tout, ou presque, du continent XXXX (prononcer Quatre-X). Il y a de vagues rumeurs d’hommes noirs chassant en lançant des bâtons recourbés, d’animaux étranges, avec des pattes de lapin, la fourrure d’un rat, et les poings d’un boxeur. On parle également d’une colonie de mages perdus qui glisseraient sur l’eau à l’aide de planches… Ceci dit, le prochain livre (The Last Continent, prévu pour mai 1998), devrait nous en apprendre plus sur ce pays.

  1. Les espèces
    Eh non, l’homme n’est pas le seul à habiter le Disque. On y trouve également Trolls, Nains, dieux, démons, et même quelquefois des Elfes, sans oublier les personnifications anthropomorphiques[2]. L’avantage de cette diversité est l’effet de « melting-pot » : le racisme est pratiquement inconnu sur le Disque. L’inconvénient, c’est qu’il a été remplacé par l’espècisme.

Les Nains sont des individus assez rangés… du moins dans les montagnes dont ils sont originaires (et oui, par tradition, les Nains sont des mineurs… Et dans leurs mines, ils chantent. Il existe deux chansons de Nains : « Hiho, hiho, hiho, hiho… » et « Or, or, or, or, or… » — qui a dit que les Nains aiment l’or ? — ). Il faut dire que quand un Nain descend chercher sa fortune dans la grande ville — Ankh-Morpork en général –, il se vêt de cotte de maille, il prend un nom comme « Vienlà Kejtétripe », s’arme de haches de guerre plus grandes que lui et va boire comme un porc en en mettant la plupart à côté dans un bar pour Nains. Au fait, il s’agit bien de Nains et pas de Naines — certes théoriquement les Naines existent, elles sont logiquement nécessaire à la création de nouveaux Nains, mais les Nains sont tous très pudiques, et portent tous la barbe. Quand on sait en plus que la plupart des dialectes Nains n’ont pas de pronoms féminins, on comprend pourquoi faire la cour est une affaire extrêment délicate chez les Nains, et consiste essentiellement à s’enquérir avec le maximum de tact possible du sexe du partenaire putatif. Une dernière remarque à propos des Nains : ils mangent essentiellement du rat. A l’occasion ils n’ont rien contre la viande de chien, mais leur mets préféré est, sans conteste, le rat, pourvu qu’il soit préparé selon les règles de l’hygiène élémentaire[3].

Si les Nains sont, comme les hommes, une forme de vie intelligente basée sur le carbone, le cas des Trolls est différent : il s’agit d’une forme de vie plus ou moins intelligente basée sur le silicium. Ce qui pose un certain nombre de problèmes : en effet leur cerveau de silicium impur a de graves problèmes de refroidissement… En clair, les Trolls sont, à défaut d’être intelligents, du moins dotés de capacités de réflexion élémentaires, dans leur milieu naturel, au-dessus de la ligne de neige éternelle. Quand ils se dirigent vers les villes plus chaudes, ils deviennent stupides. De plus, le Troll est un animal nocturne : le jour, le cerveau ne peut évacuer l’excès de chaleur dû au soleil, et ils se figent jusqu’au soir, donc la baisse de la température[4]. A Ankh-Morpork et ailleurs, ils réduisent ce problème en utilisant une dose massive de crème solaire. Cette particularité des Trolls à se figer pendant la journée est probablement à l’origine de la haine ancestrale que les Nains et les Trolls se vouent. En effet, une espèce qui passe sa journée sous forme de rocher serti de minéraux précieux (notamment, tout le monde sait bien que les Trolls ont des dents de diamant — il faut bien, étant donné leur régime alimentaire[5]), ne peut apprécier une autre espèce qui, traditionnellement, gagne sa vie en détruisant des rochers pour en extraire des minéraux précieux.

Les dieux et les démons sont des créatures peu différentes en ce que leur existence est subordonnée à la croyance qu’ils inspirent aux humains[6]. On pourrait bien sûr se poser la question de ce qui vint en premier, le croyant ou le dieu ? Nous n’allons pas entrer dans ce débat (bien que la réponse soit suggérée dans Small Gods). Nous nous contenterons de remarquer que l’évolution, qui sévit aussi bien chez les dieux que chez les êtres plus triviaux, a sélectionné les dieux pour leur capacité à impressionner, et à combattre les autres dieux. Il en résulte que l’intelligence d’un dieu moyen est comparable à celle d’un bébé de trois mois, si c’est un bébé hyène[7]. Les démons sont fort similaires aux dieux, sauf qu’ils font le sale boulot. Mais bon, il faut bien que quelqu’un le fasse, non ? Surtout qu’on ne va en Enfer que si 1) on croit à l’existence de l’Enfer et 2) on croit mériter d’y aller. Récemment les démons ont expérimenté la torture mentale, bien plus efficace que la torture physique sur des âmes désincarnées qui ne ressentent pas la douleur, mais ça c’est révélé encore plus pénible pour eux que pour leurs victimes[8].

Les Elfes… Les Seigneurs et les Dames… Le Beau Peuple… Autant de qualificatifs pour des êtres qui sont les plus cruels et sanguinaires qui aient jamais foulé le Disque (avec, peut-être, les chats, avec qui ils ont de nombreuses similitudes : ils sont agréables à regarder, on a envie de les caresser, ils font un bruit plaisant quand ils sont contents, et ils sont terriblement sadiques, tous ceux qui ont vu un chat jouer avec une souris me comprendront). Bref, plutôt que d’en parler (cela pourrait les faire revenir, à l’heure où les cercles se multiplient dans les champs), lisez Lords and Ladies[9].

Enfin, les Personnifications Anthropomorphiques. Il s’agit de la Mort, du Porc Noël (allez savoir pourquoi, le traîneau du Père Noël du Disque est tracté par quatre énorme porcs), la Famine, la Pestilence, la Fée des Dents (vous savez, celle qui vient donner des pièces aux enfants qui perdent leurs dents de lait), la Guerre, le Destin, et bien d’autres encore. Ceci dit, pour le Destin, on ne sait pas trop, il est souvent assimilé à un dieu, un peu comme la Chance (dont le meilleur moyen de la faire partir est de l’invoquer). En effet, le Destin joue avec les dieux sur le sort des hommes et des nations, et il gagne toujours. Sauf quand il joue contre la Chance… On entrevoit parfois les Cavaliers de l’Apocalypse, mais c’est la Mort qui tient la vedette. En effet, c’est de loin le personnage le plus populaire et le plus attachant de la série… Bien qu’il[10] soit un squelette dont le rôle principal est de manier la faux pour séparer les âmes des corps, il est beaucoup plus pour la vie qu’on ne le croirait à première vue. Et à cela il faut rajouter sa propension à tout savoir et ne rien comprendre…

  1. Les thèmes développés dans les livres
    Le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont nombreux. On peut citer :

la musique (Soul Music)
le cinéma (Moving Pictures alias Les Zinzins d’Olive-Oued — qui a sorti un titre aussi stupide ???)
le polar (Guards ! Guards ! alias Au Guet !, Men At Arms, Feet Of Clay)
les oeuvres littéraires « détournées » : principalement Shakespeare (Macbeth a donné Wyrd Sisters alias Trois Soeurcières, A Midsummer Night’s Dream a donné Lords and Ladies) mais aussi les contes de fées (Witches Abroad) et le fantôme de l’Opéra (Maskerade)
Le sexe (pas dans le sens usuel, athlétique, comptez-les-jambes-et-divisez-par-deux, mais plutôt une réflexion sur le machisme voire le féminisme forcené…) avec La Huitième Fille (Equal Rites)
La magie, sans laquelle le Disque ne tiendrait pas en place : entre autres, La Huitième Couleur (The Colour of Magic), Le Huitième Sortilège (The Light Fantastic), La Huitième Fille (Equal Rites), Sourcellerie (Sourcery), et bien d’autres…
La Mort : Mortimer aka Mort, Reaper Man, Soul Music, Hogfather…
La guerre, la révolution, la dictature,… Small Gods, Interesting Times.

Et bien d’autres…

Nous allons bien entendu finir cette petite exploration de l’univers Pratchettien en donnant la liste des oeuvres qui composent la série :

The Colour of Magic / La Huitième Couleur
The Light Fantastic / Le Huitième Sortilège
Equal Rites / La Huitième Fille (oui, là, le traducteur s’est un peu emballé avec les « 8 »)
Mort / Mortimer
Sourcery / Sourcellerie
Wyrd Sisters / Trois Soeurcières
Pyramids / Pyramides
Guards ! Guards ! / Au Guet !
Faust Eric / Faust Eric
Moving Pictures / non, je ne répèterai pas ce titre ridicule.
Reaper Man
Witches Abroad
Small Gods
Lords And Ladies
Men At Arms
Soul Music
Interesting Times
Maskerade
Feet of Clay
Hogfather
Jingo
Il n’est pas nécessaire de les lire dans l’ordre, mais ceux de la fin (qui sont les meilleurs) font référence à tout ce qui se passe dans le reste de la série. Les premiers étant assez loin d’être les meilleurs, je conseillerais donc de commencer par le milieu… Voire à partir de Sourcellerie.

[1] On ignore le sexe d’A’Tuin. Cependant, c’est un sujet de recherches intenses : en effet une théorie fort répandue veut qu’A’Tuin se dirige vers un endroit, le Grand Frai, où il/elle rencontrerait ses congénères pour procréer (théorie de la Grande Partouze). Il est donc important de savoir qui, le moment venu, sera en dessous.

[2] « Allégories » serait un mot plus juste. Cependant, pour conserver la cohérence avec le texte anglais, j’ai décidé de garder le mot « personnification ». Concours : le premier à me rapporter un livre traduit statuant sur ce point (personnification ou allégorie) gagnera toute mon estime.

[3] Le cuisinier se lave les mains après avoir manipulé le rat. Qui sait quelles saletés cette bestiole porte ?

[4] Ce qui prouve que Tolkien (dans Bilbo le Hobbit) avait totalement tort : un Troll ne revient pas à l’état rocheux au soleil, il y est toujours. De plus, cet état figé n’est que temporaire.

[5] Des pierres. Mais pas n’importe quelles pierres… Mangeriez-vous n’importe quoi sous le prétexte que c’est organique ?

[6] Ou les Trolls (bien que les dieux Trolls soient, à l’image de leurs croyants, encore moins subtils que les dieux humains. Leur activité principale consiste en se frapper mutuellement à grands coups de pierres sur la tête. Il faut mentionner le grand héros mythique Troll Monolithe, qui fut le premier à voler le secret des pierres aux dieux). Les Nains ne sont pas par nature religieux. Ils n’ont de dieux que ceux qui permettent de blasphémer. Il faut en effet être un ahtée bien convaincu pour pouvoir crier, après s’être accidentellement donné un grand coup de marteau dans le pouce, « Oh concept archaïque et démodé visant à expliquer des phénomènes parfaitement normaux !! » ou « Oh fluctuations aléatoires de la matrice espace-temps !! ».

[7] Et les dieux jouent avec les destins des hommes. Ceci explique un nombre certain de guerres, révolutions et contre-révolutions sanglantes, etc., qui auraient parfaitement pu être évitées si quelqu’un s’était assis et avait réfléchi sérieusement au problème.

[8] Voir Faust Eric

[9] … et si vous voyez une vague ressemblance avec le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, ce n’est pas une coincidence.

[10] oui, la Mort est de sexe masculin. Etonnant, non ? Il n’y a que les Français pour croire qu’Il est une femme…

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